bonjour,
nous ouvrons ce blog pour rendre compte des collaborations artistiques qui prennent forme en cette année 2014 entre les résidents et le personnel de l'epda du glandier et des artistes professionnels accueillis par l'établissement.


la première résidence est celle de la plasticienne Sophie Rigal, invitée trois semaines à investir, avec les résidents des lieux, l'ancienne chapelle de la chartreuse avec une montagne d'écheveaux de laine artisanale sortie du grenier d'une tisserande amie. le travail de sophie rigal est très axé sur la gestuelle et le corps. elle travaille des matériaux naturels, souvent mis en forme par des gestes qui s'ancrent dans la tradition des savoir faire ancestraux : couture, filage, tricotage, découpage... pour donner forme à des mondes intérieurs.

la deuxième résidence est celle de l'auteur Manuel Antonio Pereira, invité au Glandier à l'initiative du Bottom Théâtre dans le cadre du programme "ouvrez les guillemets".

l'aventure est totale, rien de préconçu, une rencontre qui se crée autour d'une tentative artistique. et nous garderons trace sur ce blog du chemin que nous aurons parcouru ensemble.

mercredi 17 septembre 2014

note de voyage sophie p



C’est un bateau pour pierre, une cabane pour johan, c’aurait dû être un diamant pour hubert. Pour moi, c’est : un bateau avec l’équipage affairé aux cordages et au hissage des voilures, une toile d’araignée un peu folle, dans laquelle le travail de plusieurs araignées se croise sans plan déterminé.
C’est la mise en forme d’un véritable dialogue sur tous les plans.

1ère semaine de résidence sophie r. 2ème partie

https://plus.google.com/photos/103363002693997350439/albums/6060032583711307201?authkey=CKDD-7GCp93OZA


1ère semaine de résidence sophie r. 1re partie


https://plus.google.com/photos/103363002693997350439/albums/6059994366855681185?authkey=CLK7ncqVysCU0QE


SOPHIE RIGAL PRESENTE SON TRAVAIL



PRESENTATION GENERALE

Notre monde prend sa source dans l’invisible.
Le long du chemin qui m’y mène, à contre courant, j’en dessine les contours.
Mon travail est une quête personnelle onirique aux aspects polymorphes présentés sous forme d’installations et de performances. Les œuvres qui composent le mobilier ontologique de cette quête sont construites avec les ressources environnantes. Leur agencement varie selon les données immédiates : lieu, histoire, évènement, rencontre…
Architectures infinies où le corps fait la mesure.
Le temps du faire est au centre du processus d’élaboration et donne à l’ensemble une dimension tout a fait méditative et vibratoire.

 ATELIER OUVERT

Une partie de mon travail prend la forme participative.
Je rencontre un public* et nous établissons ensemble un champ d’expérimentations dont l’issue est une exposition autour d’une action.
Le corps en est le sujet central en même temps que l’outil.
Pour cette entreprise, je propose des exercices qui étudient la nature, la qualité et l’énergie du mouvement en rapport avec le temps, l’espace et l’autre.
Ces études s’associent à la fabrication proprement dite et font partie intégrante de l’œuvre.